(Agence Ecofin) - L'Agence spatiale algérienne (ASAL) réfléchit déjà au second satellite de télécommunications du pays, Alcomsat-2, qui viendra remplacer Alcomsat-1 au terme de sa durée de vie dans l’espace. Lors des journées portes ouvertes de l'ASAL, organisées du 3 au 4 décembre 2018, son directeur général, Azzedine Oussedik (photo) a révélé que l’agence ambitionne de faire construire ce nouvel équipement par des compétences algériennes.
D’après lui, « depuis 2002, nous avons formé un capital humain de haut niveau, qui est passé de 100 ingénieurs à environ 600 aujourd'hui ». C’est sur cette force intellectuelle que l’Algérie voudrait capitaliser pour ses prochaines grandes réalisations spatiales. Pour le directeur général de l’ASAL, « prévoir Alcomsat-2, sur le plan technique, est une très bonne chose. Nous n'allons pas attendre la quinzième année (durée de vie d'Alcomsat-1 lancé en décembre 2017 en Chine) pour penser à la construction d'un nouveau satellite de télécommunications ». S'y prendre tôt devrait laisser suffisamment de temps à l'administration spatiale pour réaliser sereinement cette nouvelle infrastructure.
Alcomsat-2 n’est que l’un des nombreux satellites de dernière génération que l'ASAL envisage de lancer dans l’espace lors de la période 2020-2040. Au cours du nouveau programme spatial qui surviendra automatiquement après l’achèvement de l’actuel qui court depuis 2006; et qui a permis la mise en orbite de cinq satellites; l'Algérie voudrait acquérir son indépendance spatiale.
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