Agence Ecofin TikTok Agence Ecofin Youtube Agence WhatsApp
Agence Ecofin
Yaoundé - Cotonou - Lomé - Dakar - Abidjan - Libreville - Genève

WAT mobile 2

Facebook étend son programme de fact-checking à 10 pays supplémentaires en Afrique subsaharienne

  • Date de création: 10 octobre 2019 15:54

(FACEBOOK) - Facebook a annoncé aujourd’hui l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d'Afrique subsaharienne, dont notamment la République Démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, la Guinée Conakry et le Burkina-Faso. Ce programme, conduit en partenariat avec l'Agence France Presse (AFP), Les Observateurs de France 24, Pesa Check et Dubawa s'inscrit dans le cadre de l'intensification des efforts engagés par la plateforme pour aider à évaluer l'exactitude et la qualité des informations qu'on trouve sur Facebook et réduire la propagation des fausses nouvelles.

5956 facebook

En collaboration avec un réseau d'organisations de fact-checking certifiées par l’IFCN (International Fact-Checking Network), le programme de vérification des faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24 et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.

Ces différents pays rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check.

Les avis et signalements de la communauté font partie des nombreux signaux que Facebook prend en compte pour détecter les informations potentiellement fausses qui sont présentées aux organismes de vérification. Les articles locaux, de même que les photos et vidéos peuvent faire l’objet d’une vérification. Si un des partenaires identifie une information comme fausse, Facebook la fait apparaître plus bas dans le fil d’actualité ce qui fait baisser considérablement l’audience qui y est exposée et réduit immédiatement sa portée.

S’exprimant sur cette annonce, Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne a déclaré : "L'élargissement de notre programme de vérification des faits par des organismes tiers à 15 pays d’Afrique en un peu plus d'un an, couplé au récent développement du même programme dans les langues locales africaines, témoigne de notre engagement envers le continent. Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s'attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n'est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l'information que les gens voient sur Facebook. Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d'investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations."

Dès lors qu’un média de vérification aura rédigé un article donnant davantage d’informations sur une actualité, Facebook le fera apparaître dans les articles connexes sur le fil d'actualité, sous la publication concernée. Les administrateurs de la page recevront également une notification s'ils partagent des actualités qualifiées fausses et les personnes qui ont partagé cette information ou sur le point de le faire seront également averties, pour pouvoir décider d'eux-mêmes, en connaissance de cause, de ce qu'ils lisent, partagent et ce à quoi ils se veulent se fier.

Partenaire du programme à travers huit pays, en langues française et anglaise, Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l’AFP a déclaré : "L'AFP se réjouit d'élargir avec Facebook son projet de vérification des faits. Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l'Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation".

Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, qui assurera la vérification des faits en swahili et en anglais, a pour sa part ajouté : "Les réseaux sociaux comme Facebook n'ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l’information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l'Internet pour de nombreux Africains. Ils façonnent notre perception du monde, le discours public et notre façon d'interagir avec les personnalités publiques. Ce projet nous aide à élargir considérablement notre activité de vérification des faits pour débusquer les déclarations qui, autrement, pourraient causer des préjudices dans nos sociétés. Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même. Ce projet aide également nos vérifications à atteindre un public beaucoup plus large que nous ne l'aurions fait autrement. Cela nous a aidé à mieux comprendre le manque d’information de qualité et les autres dynamiques virales qui sont à l'origine de la diffusion des fausses nouvelles en Afrique. Notre impact croissant est une contribution modeste mais tangible pour des sociétés mieux informées en Afrique."

Derek Thomson, rédacteur en chef des Observateurs de France 24, qui vérifieront les actualités en RDC, en Guinée et en Côte d’Ivoire a également réagi: "Nos utilisateurs africains nous envoient constamment des images et des messages discutables qu'ils ont reçus via les médias sociaux nous demandant : " Est-ce vrai ? Pouvez-vous vérifier ? ". Il est de notre responsabilité, en tant que journalistes spécialisés dans la vérification des faits, d'analyser l'information qui circule et faire remonter la vérité à la surface. Participer au programme de Facebook nous permet de nous assurer que nos vérifications de faits atteignent les personnes qui ont partagé ces fausses informations en premier lieu."

Enfin, Caroline Anipah, chargée de programme, Dubawa (Ghana) a conclu: " Dubawa est ravie d'être au Ghana où la mal information et la désinformation se sont répandues en raison des progrès technologiques et de la pénétration croissante d'Internet. Dubawa a l'intention d'améliorer la qualité de l'information mise à la disposition du public dans le but ultime d'enrayer la diffusion des fausses nouvelles et de promouvoir la bonne gouvernance.“

Pour en savoir plus sur le programme de fact-checking de Facebook : https://www.facebook.com/help/1952307158131536

Quelques conseils pour identifier les fausses nouvelles: https://www.facebook.com/help/188118808357379

5956 facebook1


 
GESTION PUBLIQUE

Egypte : hausse de la dette extérieure à 168 milliards $ à fin décembre 2023

La Côte d’Ivoire a besoin de 22 milliards $ pour contrer les effets du changement climatique d’ici 2030 (FMI)

La Belgique appelle la RDC à porter plainte contre le Rwanda à la Cour Internationale de Justice

Lutte contre le terrorisme : les dirigeants africains explorent des stratégies efficientes

 
FINANCE

BRVM: déjà 816 millions $ de dividendes annoncés pour 2023

Le Cameroun reporte un emprunt obligataire de 325 millions $ pour cause de saturation du marché

La Banque nationale d'Algérie prévoit de doubler son capital à 2,2 milliards $

TUI Group ouvrira huit nouveaux hôtels en Afrique subsaharienne

 
AGRO

Guinée : le gouvernement prévoit un appui de 25 millions $ aux agriculteurs en 2024/2025

Hausse de la contrebande de cacao ivoirien vers la Guinée et le Liberia

Nigeria : Nutreco lance une usine de fabrication d’aliments pour animaux de 27 millions $ à Ibadan

Maroc : le groupe OCP veut lever 2 milliards $ pour financer le développement de ses activités

 
MINES

Offre de rachat de BHP pour Anglo American : une fusion de 185 milliards de dollars en vue

Côte d’Ivoire : Perseus obtient un permis environnemental pour exploiter un nouveau gisement à la mine d’or Sissingué

Gemfields annonce avoir versé aux États plus de 30 % des revenus de ses mines africaines en 2023

Côte d’Ivoire : une production en baisse empêche Perseus de mieux profiter de la hausse du prix de l’or

 
TELECOM

MTN Group choisit M&C Saatchi Abel comme partenaire marketing pour l’ensemble de ses marchés

Tours télécoms et santé : le régulateur invite les populations à collaborer avec les opérateurs au Burkina Faso

En 3 ans, le nombre d’utilisateurs du mobile money a augmenté de 228,8% en RDC

En 2023, le Bénin comptait 16,3 millions de SIM pour 8,5 millions d’abonnés mobiles uniques (rapport)

 
TRANSPORT

Sécurité aérienne : le Cameroun améliore ses performances, mais reste en deçà des attentes de l’OACI

Nigeria : le déploiement massif de bus à combustible propre dans Lagos débutera en juin 2024

Angola : AD Ports obtient la concession du port de Luanda sur 20 ans

Aéroport de Marrakech : l’office national des aéroports s'apprête à lancer les travaux de modernisation

 
ENTREPRENDRE

Avec Caytu Robotics, le Sénégalais Sidy Ndao permet de contrôler des robots multi-tâches à distance

La start-up malienne Kénèya Koura digitalise des processus de prise en charge sanitaire

Ouverture des candidatures pour le 14e Prix Orange de l’Entreprenariat Social en Côte d’Ivoire (POESCI)

AFAWA Finance Togo: BAD et AGF dynamisent l'accès au financement pour femmes entrepreneures

 
ECHO

UEMOA : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa

CEMAC : les pays acceptant le plus de passeports africains sans visa

Cameroun : importations de véhicules en 2022

Le caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire

 
FORMATION

EMpact s'associe à deux universités Ivoiriennes pour stimuler l'entrepreneuriat agricole en Afrique de l'Ouest

Un programme de formation sur le développement durable destiné aux enseignants en Afrique

Burkina Faso : le projet de formation professionnelle dès le cycle primaire se précise

Projet Better Education for Africa's Rise : la troisième phase cible l’Afrique de l’Ouest