(Agence Ecofin) - La solidarité affichée entre le Ghana et la Côte d’Ivoire sur fond de baisse des cours mondiaux du cacao sera confrontée à une première épreuve en octobre prochain, a confié à Bloomberg, Edward George, directeur de la recherche du groupe Ecobank. En effet, souligne l’expert, si les deux pays ont indiqué qu’ils coordonneraient l’annonce de leur prix bord champ en 2018/2019, cela reste à recevoir le consentement des exploitants de fèves.
« S’ils réussissent cette étape, cela prouvera que la coopération peut marcher et au-delà de la stabilité et de la transparence, cela signifierait que les autres points abordés pourraient également trouver une solution.», estime M. George.
Plus réservé, Jonathan Parkman, en charge de l’agriculture chez le négociant Marex Spectron, indique que malgré le caractère salutaire des dialogues, la manœuvre pourrait ne pas impacter les cours mondiaux.
« Le marché est surtout concentré actuellement par des flux spéculatifs importants qui agissent sur les prix. L’application pratique des discussions entre le Ghana et la Côte d’Ivoire n’aura pas d’impact majeur sur les marchés à moins que nous tendions vers des niveaux extrêmes de prix.», souligne M. Parkman.
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