(Agence Ecofin) - En République démocratique du Congo, le projet de construction du barrage d’Inga III, d’une capacité de 11 000 MW, risque de ne pas aboutir. La cause de ce risque d’avortement est un désaccord entre les deux consortiums, chinois et espagnol chargés par le pays de co-développer l’infrastructure.
Les deux entités devaient soumettre une proposition conjointe de construction de la centrale en novembre de l’année dernière, mais elles n’y sont pas parvenues en raison d’un désaccord sur l’octroi des parts respectives à chacune. En septembre dernier, la China Three Gorges Corp, en tête du consortium chinois a écrit à l’Agence congolaise de développement et de promotion du projet grand Inga (ADPI), pour l’informer du désaccord, tout en réitérant son engagement à poursuivre le contrat.
Inga III représente une partie du projet Grand Inga qui ambitionne de construire un ensemble de centrales d’une capacité totale de 40 000 MW sur le fleuve Congo. Sous le président Kabila, il était critiqué parce que sa production était destinée surtout à l’exportation et aux mines alors que le pays a un taux d’électrification de 20 %.
Gwladys Johnson Akinocho
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