(Agence Ecofin) - Le financement à l’exportation et à l’importation est le modèle qu’adoptera le Nigeria pour mobiliser les fonds devant construire la centrale hydroélectrique de Mambilla d’une capacité de 3 050 MW. Ces fonds qui s’élèvent à 5,72 milliards de dollars, seront recueillis auprès de la Chine.
Babatunde Fashola (photo), le ministre de l’Energie qui a annoncé la nouvelle, a expliqué que ce type de financement était plus avantageux que les bons du Trésor public qui constituent l’autre alternative de financement disponible. En effet, les bons du Trésor ont un taux d’intérêt de 17%, contre 2% pour le financement à l’importation et à l’exportation.
En outre, avec la dernière option, le pays pourra disposer d’une période moratoire pouvant aller à 5 ans et d’une période de remboursement de 20 ans. Le gouvernement attend l’aval du bureau du Procureur général de la Fédération pour débuter les négociations.
Le barrage hydroélectrique de Mambilla qui sera le plus grand du pays, sera construit par la China Civil Engineering Construction Corp sur une période de 6 ans. Son financement sera fait à hauteur de 85%, par la Banque d’Export-Import de Chine.
Gwladys Johnson