(Agence Ecofin) - Face à l’ampleur du déficit de disponibilité de l’électricité au Nigeria d’importants investissements sont attendus aussi bien dans la production que dans la distribution. En attendant, le pays prend des mesures pour faire fonctionner au mieux les infrastructures dont il dispose déjà.
Au Nigeria, Andritz a obtenu le marché de réhabilitation de la sixième unité de production du barrage hydroélectrique de Jebba. La compagnie autrichienne spécialisée dans les équipements et les systèmes de production industrielle a obtenu le contrat auprès de Mainstream Energy Solutions en charge de l’exploitation de la centrale.
D’une capacité de 578,4 MW, le barrage de Jebba a été inauguré en 1985. Il est composé six turbines d’une capacité nominale de 96,4 MW chacune. Cinq de ces turbines sont actuellement en service. La sixième ne fournit plus d’énergie depuis un incendie qui a touché l’installation en 2009.
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— Mainstream Energy Solutions Ltd (@Officialmesl) January 19, 2021
Les travaux à mener par Andritz incluent la fourniture et la mise en place d’une nouvelle turbine, d’un générateur de 103 MVA, d’un transformateur, d’un poste de commutation et d’autres équipements nécessaires au fonctionnement optimal de la turbine. Le constructeur mettra également en œuvre un programme de réhabilitation général de l’infrastructure qui devrait permettre à cette dernière de fournir encore de l’électricité pendant 40 ans.
L’ensemble des travaux est prévu pour coûter 30 millions d’euros. Ils devraient s’achever d’ici début 2024 au plus tard. L’énergie que fournira la centrale à son achèvement sera bienvenue dans un Nigeria qui peine à produire régulièrement les 5 000 MW que son réseau de distribution est capable de distribuer. Elle restera quand même dérisoire face aux besoins, la demande du pays étant actuellement estimée à environ 50 000 MW.
Gwladys Johnson Akinocho