(Agence Ecofin) - A Madagascar, le gouvernement prend toutes les précautions pour déterminer un prix de rachat optimal pour la production de la centrale hydroélectrique de Sahofika. Il désire, en effet, aboutir à un prix convenable pour le pouvoir d’achat de ses citoyens quitte à prendre un peu de retard.
A Madagascar, le prix de rachat par l’Etat de l’électricité produite par la centrale hydroélectrique de Sahofika pourrait retarder le début des travaux. Malgré la réception du permis environnemental délivré par l’Office national de l’environnement, le consortium composé d’Eiffage, d’Eranove, de Themis et d’Hier ne pourra pas démarrer la construction.
« Les négociations du prix du kilowattheure sont encore en cours. L’Etat est en train de scruter tous les termes du contrat pour voir ce qui pourrait être le plus avantageux pour les consommateurs de manière à éviter une décision hâtive. C’est un projet à long terme et le contrat que nous allons valider affectera la vie des consommateurs pour quelques générations », a tempéré Andry Ramaroson, le directeur général de l’énergie au sein du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures.
Le barrage aura une capacité de production de 192 MW et fournira de l’électricité au réseau interconnecté d’Antsirabe-Antananarivo. Sa construction durera 5 ans et elle sera exploitée pendant 35 ans durant lesquels ses propriétaires céderont sa production à l’Etat malgache.
« Certes, les prix plafond ont été convenus. Cependant, cela ne doit pas être directement ces prix plafond que l’on imposera aux consommateurs finaux. Il s’agit pour l’Etat de trouver un consensus de tarifs qui conviendra au pouvoir d’achat des Malgaches », a expliqué le responsable, ajoutant que l’obtention d’un tarif consensuel déterminera la fin du processus.
En attendant, les recherches de financement sont déjà en cours et le projet a déjà obtenu l’accompagnement de partenaires tels que la Banque africaine de développement.
Gwladys Johnson Akinocho
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