(Agence Ecofin) - En République démocratique du Congo, le gouvernement a décidé de revoir à la baisse la capacité de la centrale hydroélectrique d’Inga III pour l’agrandir ultérieurement. L’infrastructure aura initialement une puissance de 4 800 MW qui sera portée à 7 500 MW, puis à 11 000 MW éventuellement, a annoncé Felix Tshisekedi (photo), le président de la République.
En 2013, la Banque africaine de développement (BAD) avait financé la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’un barrage de 4 800 MW sur le site. Cependant, suite à plusieurs développements, le gouvernement du président Joseph Kabila, a demandé, il y a un an, à un consortium sino-espagnol de soumettre une offre conjointe pour la construction du barrage. La capacité projetée de cette centrale était alors de 11 050 MW pour un coût estimé à 14 milliards $.
Avec cette nouvelle option, le président Tshisekedi estime que le projet avancerait plus rapidement en procédant par phases, étant donné l’urgence des besoins en énergie du pays et de la région.
Cette nouvelle version du projet a déjà obtenu l’appui financier de la BAD. « La première, centrale de 4 800 MW, a obtenu un financement par le truchement de la BAD, pour commencer la construction à partir du premier trimestre de 2020 », a affirmé le premier responsable congolais. La signature de l’accord de financement sera faite avant la fin de l’année selon les prévisions des deux parties.
Gwladys Johnson Akinocho
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