(Agence Ecofin) - Au Cameroun, le barrage de Memve’élé tarde à fournir au réseau ses 211 MW, à cause du blocage des travaux de construction des infrastructures de transport d’énergie par des populations réclamant leurs indemnisations. Les promesses des autorités du secteur de l’énergie ont toutefois ramené le calme.
Les populations de Nsimalen se sont récemment opposées à la construction de pylônes dans la localité de Nkolzock, dans le cadre de la construction de la ligne de transport d’électricité entre Nyabizan, localité qui abrite le barrage de Memve’élé, et Yaoundé, la capitale du pays, nous apprend Investir au Cameroun.
A en croire le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, qui révèle cette information, ces populations réclament leurs indemnisations attendues depuis 7 ans. Finalement, après les assurances données par le directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), qui est descendu sur les lieux pour une conciliation, les contestataires ont promis de ne plus interférer dans la conduite des travaux.
L’achèvement de la ligne de transport d’électricité entre Nyabizan et Yaoundé conditionne le fonctionnement à plein régime de la centrale du barrage de Memve’élé. En effet, sur les 211 MW attendus de cette infrastructure, entre 80 et 90 MW, selon les sources, sont actuellement débités et injectés dans le réseau électrique national, en raison du retard accusé dans la construction de la ligne de transport.
BRM