(Agence Ecofin) - Un rapport de la Banque centrale algérienne, publié mardi, a indiqué qu’en 2017, les recettes d’exportation de pétrole et de gaz ont augmenté de 18,42%, à 33,06 milliards de dollars, par rapport à 2016.
Cette hausse des recettes a été favorisée par l’amélioration des prix du pétrole, depuis la crise de 2014. Il faut néanmoins remarquer qu’en 2017, les volumes d'exportation de pétrole et de gaz ont diminué de 2,88% à 108,48 millions de tonnes d'équivalent pétrole (Tep).
Quoi qu’il en soit, la hausse des recettes énergétiques du pays d’Afrique du Nord lui a permis de réduire son déficit commercial de 28,9%, à 14,33 milliards de dollars, souligne le rapport.
En Algérie, la production de pétrole et de gaz stagne toujours depuis plusieurs années. Ceci, en raison d’un code pétrolier peu attrayant pour les investisseurs étrangers qui préfèrent de plus en plus s’investir dans leurs activités hors Algérie. Pour remédier à cette situation, le nouvel exécutif de la Sonatrach tient des négociations avec les acteurs étrangers du secteur pour trouver les voies et moyens susceptibles de permettre la relance de la production.
Il y a quelques jours, le ministre algérien des Hydrocarbures, Mustapha Guitouni, a annoncé que le nouveau code en préparation prévoit des incitations fiscales intéressantes.
Le membre de l'OPEP est un important fournisseur de gaz pour le marché européen et dépend fortement des recettes provenant des exportations d'énergie. Elles représentent 95% de ses exportations totales et 60% du budget de l'Etat.
Olivier de Souza