(Agence Ecofin) - Les relations pétrolières entre la Libye et l’Italie ont vu le jour en 1959, à travers l’entrée d’Eni sur le territoire. Mais les différents conflits et blocages enregistrés tout au long de ces dernières années ont freiné l’évolution de leur coopération.
Le 12 janvier, Mustafa Sanalla, président de la société publique libyenne du pétrole (NOC), a rencontré à Tripoli, Giuseppe Buccino, l’ambassadeur d’Italie en Libye, pour discuter du retour des compagnies pétrolières italiennes sur le territoire national. Ceci à travers la mise en œuvre de programmes et de projets de maintenance prévus pour cette année par la NOC.
NOC Chairman receives the Italian Ambassador to Libyahttps://t.co/gY9Ath5b60 pic.twitter.com/rU6sGaxE0A
— National Oil Corporation المؤسسة الوطنية للنفط (@NOC_Libya) January 13, 2021
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la production pétrolière libyenne est devenue instable en raison des nombreux conflits. Les entreprises étrangères dont celles italiennes font ainsi face à des difficultés concernant leur intégration et leur capacité à investir dans le pays. Cependant, la reprise récente des négociations entre les différents belligérants pour ramener la stabilité dans le pays offre de nouvelles perspectives aux anciens partenaires de Tripoli qui veulent se repositionner sur le marché libyen afin de profiter de ses importantes ressources pétrolières.
Pour rappel, pendant les années Kadhafi, la production de pétrole était d’environ 1,8 million de barils par jour. L’italien ENI présent en Libye depuis les années 1950, est la plus grande entreprise italienne intervenant dans le secteur pétrolier et énergétique du pays africain.
L’entreprise qui souhaite devenir une entreprise à zéro émission carbone, est également le principal producteur international d’hydrocarbures en Libye. Il y produit environ 170 000 barils équivalents pétrole par jour et ses licences expirent respectivement en 2042 et 2047, pour le pétrole et le gaz.
Lorianne Biaou