(Agence Ecofin) - Grâce au boom gazier qu’elle connait depuis la dernière décennie, l’Egypte a décidé de s’appuyer sur ce combustible pour réduire ses importations de produits pétroliers. Un programme dénommé Autogas a été lancé pour faire fonctionner le parc automobile du pays au gaz naturel.
Le mercredi 2 juin, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a présidé la cérémonie de signature de la convention conjointe visant à convertir 2 262 bus publics au gaz naturel en remplacement de l’essence.
Le projet d’un montant de 1,2 milliard d'EGP concerne dans un premier temps les villes du Caire et d'Alexandrie. Etalé en six phases, il sera exécuté conjointement avec les ministères du Pétrole, des Finances, du Développement local, de la Production militaire ainsi que les autorités des transports des deux villes concernées.
Pour le gouvernement, ce choix audacieux vise surtout à profiter du boom des découvertes gazières avec des prix relativement bas. Par ailleurs, il permettra de réduire les importations de produits pétroliers visant à satisfaire la demande du parc automobile dans le pays.
En 2020, le pays a annoncé son intention de faire tripler, sur les cinq prochaines années, le nombre de stations-service qui distribuent du gaz naturel pour la consommation des automobiles. Le 12 avril, Egyptian International Gas Technology (Gastec) a achevé et mis en place la première station mobile de gaz naturel comprimé (GNC) du pays.
Romuald Ngueyap
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