Djibouti : le marocain SOMAGEC remporte le contrat de construction du premier terminal de stockage de Damerjog

(Agence Ecofin) - En septembre 2020, Djibouti a officiellement lancé les travaux de construction du parc industriel de Damerjog, un futur port pétrolier et gazier. Le pays est-africain veut en faire sa première base industrielle et l’un des complexes pétrochimiques les plus importants d’Afrique.

L’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (DPFZA) et SOMAGEC, le leader des infrastructures portuaires et maritimes au Maroc, ont conclu un contrat pour la construction d’un terminal de stockage dans le parc industriel de Damerjog (DDIP – Djibouti Damerjog Industrial Park). L’accord a été paraphé, lundi 5 avril à Djibouti, entre Aboubaker Omar Hadi le président de DPFZA et Roger Sahyoun, PDG du groupe marocain.

Il s’agit du premier d’une série de 5 terminaux qui seront construits au cœur du complexe pétrochimique de Damerjog. Une fois terminés, ceux-ci offriront une capacité de stockage de plus de 750 000 m3, un atout pour faciliter le transit des produits raffinés, ainsi que le commerce régional et le soutage de navires.

Today, @dpfza Chairman @omar_hadi signed the agreement for the construction of the first storage terminal at Djibouti Damerjog Industrial Park @DDIDFZE with SOMAGEC Group, represented by Group CEO and Chairman Roger Sahyoun. pic.twitter.com/iyUmC4S73B

— DPFZA (@dpfza) April 5, 2021

« Nous sommes ravis de franchir cette étape importante dans le développement du complexe pétrochimique de DDIP qui fera avancer l'industrialisation de Djibouti et de l'Afrique de l'Est », a commenté Omar Hadi, soulignant que le parc « positionnera Djibouti comme un hub pétrochimique pour la région ».

Pour rappel, le DDIP figure parmi l’un des plus grands projets en cours dans le pays. Implanté à environ 1 km de la frontière avec le Somaliland, il couvre une superficie de 30 km2. La première phase des travaux, prévue pour durer 30 mois, comprend la construction d’une jetée offshore de 3 km dotée de 2 quais – dont l’un conçu pour l’accostage des navires de 5 000 à 100 000 TPL et l’autre pour ceux de 2 000 à 30 000 TPL – d'une zone de stockage et d’un stand d’ingénierie.

Romuald Ngueyap

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