(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’industrie des fleurs coupées se remet progressivement de la crise de coronavirus. Après s’être effondrée il y a quelques mois, la demande internationale pour les fleurs coupées du pays a déjà retrouvé 85 % de son niveau d’avant la pandémie.
Au Kenya, la situation de l’industrie des fleurs coupées continue de s’améliorer.
Avec l’ouverture progressive de certains marchés européens, liée au déconfinement, la demande pour les fleurs coupées produites dans le pays a atteint 85 % de son niveau d’avant le coronavirus.
Se confiant à Reuters, Clément Tulezi, CEO du Conseil floricole kenyan (KFC) explique que le carnet de commandes des exportateurs s’étoffe de plus en plus comparativement à la tendance enregistrée il y a deux mois. Si cette reprise est de bon augure pour ce segment qui est le principal moteur de l’horticulture, un retour complet à la normale pourrait encore se faire attendre.
En effet, indique M. Tulezi, les coûts de transport élevés et la faible capacité d’embarquement des cargos pourraient plomber la capacité de la filière à satisfaire la demande croissante qui devrait atteindre son pic saisonnier en septembre prochain.
Pour rappel, l’Europe absorbe près de 70 % des exportations kenyanes de fleurs coupées. Les restrictions imposées dans de nombreux pays du Vieux continent ont conduit à une chute de moitié des commandes quotidiennes enregistrées par l’industrie floricole kenyane.
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Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.