(Agence Ecofin) - Au Kenya, les exportateurs de fleurs coupées retrouvent de nouveau le sourire.
Avec le relâchement des mesures de restriction sur le vieux continent, la demande en fleurs a été relancée du côté des centres de vente aux enchères situés aux Pays-Bas. Selon Clément Tulezi, CEO du Conseil floricole kenyan (KFC), les expéditions atteignent désormais 60 % de leur capacité normale contre 20 % au plus fort du confinement lié au coronavirus.
D’après le responsable, le principal facteur limitant la progression des exportations reste surtout la hausse des coûts de transport et la capacité limitée des cargos.
En effet, le kilogramme de fleurs acheminé revient actuellement à 3,3 $ contre 1,5 $ un an plus tôt. Par ailleurs, les compagnies ne peuvent convoyer que 1 600 tonnes par semaine alors que les exportateurs disposent d’un potentiel de 4 000 tonnes.
En dépit de ces difficultés, M. Tulezi affiche son optimisme et table sur une hausse de l’activité des cargos d’ici le mois prochain.
Pour rappel, le Kenya a exporté pour 1 milliard $ de fleurs coupées l’année dernière. La valeur du marché mondial des fleurs coupées est évaluée à 8,5 milliards $.
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