(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’industrie horticole voit les nuages s’amonceler à l’horizon. D’après Ojepat Okesegere, directeur exécutif du Consortium kenyan des produits frais (FPC), la production de fruits et légumes pourrait chuter de 20 à 30 % le mois prochain.
En cause notamment, les fortes pluies qui ont favorisé le développement des ravageurs et des maladies dans les champs et le manque de motivation des exploitants après une période de relâchement liée au coronavirus.
Cette chute anticipée du volume arrive dans un contexte où la demande pour les produits kenyans reprend modérément sur le marché européen avec des ordres de commande à la hausse. Profitant de cette reprise, des compagnies aériennes comme British Airways ont multiplié les liaisons avec l’aéroport international Jomo Kenyatta.
Selon M. Okesegere, la recrudescence des vols aériens devrait permettre de réduire les frais de transport actuellement situés entre 2,8 et 3,5 $ pour le kilogramme de marchandises contre 1 $ auparavant.
Pour rappel, l’horticulture a généré environ 1,3 milliard $ en 2019.
La filière compte pour près de 30 % du PIB agricole du Kenya et ses principaux débouchés sont les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Belgique et la France.
Lire aussi :
14/05/2020 - Kenya : l’UE renforcera les inspections des cargaisons de haricots verts
28/04/2020 - Kenya : ralentissement de la croissance du secteur agricole à 3,6 % en 2019
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.