(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’inquiétude monte dans les rangs des exportateurs de fleurs coupées. En effet, les expéditions vers l’Australie pourraient être suspendues pour motif de non-conformité aux limites maximales de nuisibles dans les cargaisons de fleurs, rapporte Business Daily Africa.
Alors que les autorités australiennes avaient initialement donné jusqu’à septembre à la filière pour répondre à ces normes, celles-ci ont récemment fait volte-face mettant ainsi l’ensemble du secteur sur le fil du rasoir.
Selon Okesegere Ojepat, directeur exécutif du Consortium kényan des produits frais (FPC), les acteurs ont désormais environ 15 jours pour s’adapter aux nouvelles exigences sanitaires australiennes.
Cela implique une fumigation des produits, 18 heures avant leur embarquement, afin d’éviter toute interception aux frontières.
D’après les estimations, l’adaptation à cette mesure pourrait coûter 2,6 milliards de shillings (25 millions $) à l’industrie.
« Il nous faut au minimum 500 millions de shillings pour mettre en place un centre de fumigation », a estimé M. Ojepat.
Pour rappel, en 2017, Kenya Airways (KQ) avait noué un partenariat avec la compagnie aérienne australienne Qantas, afin d’établir un service d’acheminement de fleurs coupées. Cet accord avait prévu la livraison de 30 tonnes de fleurs coupées par mois vers le pays océanique.
Les fleurs coupées représentent le premier contributeur à l’horticulture kényane avec 70% des recettes du secteur.
Espoir Olodo
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.