(Agence Ecofin) - Au Kenya, l'Association des exportateurs de produits frais (FPEAK) a lancé le mardi dernier, une campagne visant à créer des opportunités d’exportation vers des marchés non traditionnels (hors Union européenne), indique Freshplaza.
Pour Hosea Machuki (photo), directeur exécutif du groupement, il s’agira de capter des parts de marché au Moyen-Orient, en Chine, au Japon, en Australie, en Nouvelle Zélande. « Nous commencerons l’exportation de nos produits vers les USA, d’ici l’année prochaine », indique le dirigeant.
Parallèlement à cette diversification qui trouve son origine dans la demande mondiale croissante pour les fruits et légumes, le responsable souligne que les acteurs de l’industrie horticole envisagent également de consolider leurs positions sur les marchés européens.
« Nous avons passé les cinq dernières années à développer des processus permettant d’assurer que les questions liées à l’excès de résidus de pesticides et de présence de nuisibles soumis à la quarantaine n’affectent plus l’industrie », assure M. Machuki.
Pour rappel, le sous-secteur horticole kényan a dû faire face à de nombreux défis, à cause de l’application plus stricte des normes sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’UE conduisant à la multiplication des échantillonnages aux points d’entrée et au renchérissement des coûts d’opération pour les petits exportateurs.
La production horticole kényane comprend les légumes (haricots d'Espagne, pois mange-tout, épinards, petits oignons blancs, aubergines), les fruits (mangues, fraises, noix de macadamia, avocats, fruits de la passion, ananas) et les fleurs coupées.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.