(Agence Ecofin) - Au Kenya, le Conseil de l’horticulture (KHC) a récemment vu le jour, rapporte Businessdailyafrica. L’institution est chargée de faire respecter les nouvelles normes de qualité pour les fleurs, les plantes ornementales et les fruits et légumes, depuis l’application des produits chimiques à la production proprement dite, en passant par la transformation et la commercialisation.
Elle devrait permettre aux produits horticoles de mieux répondre aux exigences phytosanitaires de l’Union européenne (UE), notamment celles touchant aux limites maximales de résidus (LMR), contribuant ainsi à l’amélioration des performances du sous-secteur.
« Le KHC fournit une plateforme unique où toutes les parties prenantes seront prises en compte. Il permettra de résoudre les problèmes courants qui affectent l’industrie dont les interceptions fréquentes au niveau des marchés d’écoulement », explique Richard Fox, président par intérim de l’organisation.
Pour rappel, le KHC vient s’ajouter à la liste des institutions du sous-secteur horticole, comprenant déjà l'Association des exportateurs de produits frais du Kenya (FPEAK), le Conseil des fleurs du Kenya (KFC) et l’Autorité de développement de l’horticulture (HCDA).
L’horticulture fait partie des principales sources de devises du Kenya avec le thé, le café, le tourisme et les transferts de fonds depuis l’étranger.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.