(Agence Ecofin) - Les pays africains consacrent déjà entre 2 et 9 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux mesures de gestion des événements climatiques extrêmes. Cette affirmation a été faite par Cyril Ramaphosa (photo), le président sud-africain, lors de la 33e session de l’Assemblée de l’Union africaine. Selon le responsable, des mesures sont prises pour accroître ses mesures d’adaptation.
Cependant, estime-t-il, il est injuste et insoutenable de demander aux pays africains de continuer à porter ce poids seul. « L’adaptation est une responsabilité globale », a affirmé le président.
L’Afrique est en effet l’une des régions les plus affectées par les événements climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations ou encore les cyclones. « Nos citoyens comptent sur nous pour assurer leur santé, leur bien-être et leur sécurité face à ces changements rapides des conditions climatiques. Seules des nations travaillant ensemble peuvent faire efficacement face au changement climatique et à ses conséquences », a affirmé Cyril Ramaphosa, avant d’appeler le continent à parler d’une seule voix afin de hisser l’adaptation au rang des priorités.
Gwladys Johnson Akinocho
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