(Agence Ecofin) - L’Autorité nationale des communications (NCA) du Ghana et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) du Togo tiennent, depuis le 07 février 2019, une réunion bilatérale de coordination des fréquences à leur frontière. Les deux régulateurs télécoms réfléchissent à un cadre d’usage du spectre radio au niveau de la bande de terre qui sépare les deux territoires afin d’éviter des problèmes d’interférence qui occasionnent divers désagréments, notamment l’itinérance accidentelle qui relève la facture télécoms des populations.
Henry Kanor, le directeur général en charge des opérations techniques à la NCA, a expliqué qu’il est indispensable pour les deux pays de résoudre les problèmes d’interférences de spectre le long de la frontière afin de garantir aux populations un service télécoms de qualité, mais éviter surtout aux autorités administratives et aux forces de sécurité le brouillage de leurs moyens de transmission.
Les deux organes désirent, au cours de cette rencontre de deux jours, trouver une solution à l’amiable définitive pour résoudre cette question qui a déjà été par le passé au centre de plusieurs rencontres et qui perdure tout comme son impact sur les intérêts économiques des deux pays.
Avec l’interférence de spectre de fréquence à la frontière, les opérateurs télécoms voient leurs abonnés confisqués par les opérateurs étrangers. Cette situation a une incidence sur leur chiffre d’affaires et, par ricochet, sur leurs investissements dans le pays. Un recul du chiffre d’affaires induit un recul du montant de la taxe sur les revenus, perçu chaque année par l’Etat.
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