(Agence Ecofin) - Forte de 100 millions d'habitants et d'une économie en pleine croissance, l'Egypte a besoin d'investissements urgents dans ses capacités infrastructurelles afin d’alléger la pression sur ses ports maritimes. Le pays s’active à la réalisation de nouvelles installations pour y remédier.
Dans un communiqué publié le lundi 28 juin, le ministre égyptien des Finances Mohamed Maait (photo) a annoncé le lancement, cette semaine, d’un appel d’offres pour la construction d’un port sec et d’un centre logistique dans la ville du 10 Ramadan, l’une des municipalités les plus industrialisées du pays, située à proximité du Caire.
Ce futur ouvrage, étendu sur 105 hectares, sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public-privé. Une fois achevé, il devrait contribuer à la réduction de la congestion dans les ports maritimes tout en créant les conditions pour des procédures douanières accélérées. En plus de générer des emplois, il devrait également accroître la compétitivité des producteurs locaux.
La réalisation de ce port, qui bénéficie du soutien financier de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), s’inscrit dans le cadre du plan directeur des transports de l'Egypte qui recommande le développement d'un corridor intermodal s'étendant d'Alexandrie sur la côte méditerranéenne jusqu’à El Sokhna sur la mer Rouge.
Ce plan directeur prévoit la construction de huit ports secs et centres logistiques dans cette nation de 100 millions d’habitants à la croissance économique rapide. En plus de celui de la ville du 10 Ramadan, sept autres ports secs seront construits dans les villes de New Damietta, New Burj Al Arab, New Beni Suef, New Sohag, Sadat, Al tour et 6e octobre. Pour ce dernier, les travaux ont débuté en décembre 2020 et la mise en service de la phase 1 est prévue d’ici la fin de l’année.
Romuald Ngueyap
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