(Agence Ecofin) - Une classe politique qui ne se renouvelle pas, dans une « Afrique qui a besoin d’un nouveau leadership ». Mardi 28 janvier, face à la presse en France, Guillaume Soro n’a pas caché sa colère et son amertume. La Côte d’Ivoire, comme les autres pays du monde « mérite de voir de nouveaux visages » conduire son destin.
Ex-chef rebelle, ex-Premier ministre, ex-président de l’Assemblée nationale, aujourd’hui candidat à la présidentielle en exil. Ces nombreuses casquettes ont préparé Guillaume Soro à sa nouvelle tâche : apprêter le bûcher pour brûler toute l’ancienne classe dirigeante ivoirienne, d’Alassane Ouattara à Henri Konan Bédié, en passant par Laurent Gbagbo. Tous ces noms déjà connus sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny.
Visé par un mandat d’arrêt international lancé par la justice ivoirienne, celui qui a récemment enterré la hache de guerre avec son ancien frère ennemi Charles Blé Goudé, refuse d’abdiquer.