(Agence Ecofin) - Jeudi, la présidence algérienne a rapporté à la presse l’injonction du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, au gouvernement qui consiste à rembourser dans les meilleurs délais les dettes des entités publiques aux compagnies pétrolières internationales et locales.
Selon Reuters, celles-ci s’élèvent à environ 400 milliards de dinars, soit 3,50 milliards de dollars.
Une intervention du numéro 1 algérien qui intervient alors que des efforts sont en cours pour opérer une réforme profonde du secteur à travers une modification du code pétrolier.
Pendant plusieurs années, les compagnies pétrolières présentes dans le pays ont fait part de leurs difficultés à y opérer en raison du caractère trop contraignant des accords qu’ils signent avec Alger. Une situation qui a conduit à un ralentissement des investissements, et par conséquent à une stagnation de la production.
Par ailleurs, le paiement des arriérés du gouvernement à ses créanciers, sera un premier pas important dans les efforts promis par le gouvernement pour améliorer sa collaboration avec les pétroliers.
L'économie algérienne est sous pression depuis la chute des prix du pétrole à la mi-2014. Cette situation a fortement réduit les revenus du pétrole et du gaz, qui représentent 60% du budget de l'Etat.