(Agence Ecofin) - La semaine dernière, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réunit huit de ses ministres pour échanger sur le dossier de fin de concession d’Orange sur la Société nationale des télécommunications Sonatel en 2017. La rencontre qui s’est tenue au palais présidentiel a regroupé le Premier ministre, le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre délégué en charge du Budget, celui des Affaires étrangères, celui des Postes et Télécommunications, le ministre directeur de cabinet et le ministre Secrétaire général de la Présidence. À leurs côté, les administrateurs de Sonatel pour le compte de l’Etat.
Pendant les trois heures qu’ont duré les échanges, le président de la République a tenu à faire comprendre à ses ministres l’importance que revêt l’opérateur historique pour le pays. Il a déclaré à cet effet qu’à travers la ré-étude du dossier de convention de concession de service public d’Orange sur Sonatel, « il s’agit de mettre en avant l’intérêt stratégique et financier du Sénégal, tout en veillant à la viabilité du modèle économique du partenaire (…) Pour les négociations à venir, je veux que le passé nous serve d’enseignement en terme de prudence, de gouvernance et d’éthique. La reddition des comptes s’appliquera à tous les acteurs du processus ».
Avant une éventuelle reconduction du contrat de concession d’Orange sur Sonatel, Macky Sall a instruit le Premier ministre de procéder à l’inventaire du patrimoine des télécommunications de l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’évaluation de cette convention de concession : il s’agit d’élaborer, avant le 10 octobre 2014, un plan de négociation comportant « des hypothèses objectives, soutenables et économiquement viables », aussi bien pour l’Etat que pour l’opérateur privé, définir un nouveau cahier de charges qui prendra en compte la problématique de l’emploi, du service universel, de la protection des données personnelles, l’externalisation.
D’ici le 17 octobre 2014, il a été demandé à l’Autorité de régulations des télécommunications et de la poste (Artp) de finaliser le dispositif de monitoring des appels et du trafic électronique qui est en cours d’installation et de proposer «un modèle d’appréciation technique de l’offre financière que fera le postulant à la nouvelle convention de concession».
Lire aussi
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.