(Agence Ecofin) - Dimanche, à Oman, Khaled al-Faleh (photo), le ministre saoudien du pétrole a évoqué la création d’un cadre permanent de coopération entre les pays du cartel de l’OPEP dont il est membre et les autres pays non-OPEP qui sont engagés dans la réduction de l’offre globale depuis fin 2016. L’objectif visé est de poursuivre au-delà de 2018, les efforts pour diminuer les stocks mondiaux, rééquilibrer le marché et faire remonter les cours.
« Nous ne devons pas limiter nos efforts à des quotas de production en 2018. Nous devons parler d'un cadre pour notre coopération à plus long terme. », a-t-il plaidé.
Cette proposition ouvre la voie à une prolongation de la réduction de l’offre. « Après 2018, je prévois que l'amélioration se poursuive. Nous continuerons de coopérer via ces mécanismes d'action conjoints entre pays, pour empêcher les fortes fluctuations ayant conduit à l'engorgement d'avant. »
De son côté, Alexandre Novak, le ministre russe du pétrole, principal allier de l’OPEP dans le programme de réduction des quotas de production, n’a pas paru très enthousiasmé par la proposition. «L'année écoulée a montré que l'expérience était réussie mais, pour l'après-2018, il faudra voir au cas par cas si c'est nécessaire dans un format de consultations. », a-t-il déclaré.
Quoi qu’il en soit, l’Agence internationale de l'énergie (AIE) a indiqué que si les efforts se poursuivent, le marché devrait se rééquilibrer en 2018.
Olivier de Souza