(Agence Ecofin) - Les propriétaires des grands immeubles résidentiels et des immeubles commerciaux qui n’ont pas encore installé des chauffe-eau solaires au Kenya, s’exposent désormais à une amende de 1 million de shillings kényans (environ 9 700$) ou à un risque d’emprisonnement. Cette mesure vise à permettre l’application d’une loi entrée en vigueur en 2012 et exigeant ce type d’installation dans tous les immeubles utilisant des chauffe-eau de plus de 100 litres.
« A partir du mois prochain, la Commission de régulation de l’énergie (ERC) et les officiers de police débuteront la surveillance afin de vérifier la conformité à la norme. Les personnes qui ne sont pas encore en règle se verront accorder un délai de 6 mois avant l’application des différentes sanctions.», a confié Pavel Oimeke, le directeur général par intérim de l’ERC, selon le Daily Nation.
Les enquêtes préliminaires de la commission ont révélé que, seulement 150 000 immeubles sur les 3 millions concernés étaient en règle par rapport à la régulation. Le milieu hospitalier enregistre les meilleures performances en matière de respect de cette réglementation tandis que les internats scolaires sont les plus à la traîne. Le coût assez élevé de l’installation de cet équipement entre 125 000 et 150 000 shillings (1 500 $ environ) pour les résidences et 600 000 à 2 millions de shillings pour les immeubles commerciaux est le principal frein à l’application de ces règles.
L’institution des chauffe-eau solaires devrait permettre, selon les autorités locales, une meilleure conservation de l’énergie, une baisse de la demande énergétique, une amélioration de l’activité économique.
Gwladys Johnson