(Agence Ecofin) - Les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA) envisagent de mettre sur pied une stratégie visant à enrayer la contamination des aliments destinés à la consommation humaine et animale par l’aflatoxine, rapporte le quotidien Newtimes.
Pouvant toucher plusieurs cultures comme le maïs, l’arachide, le riz ou le sorgho, la toxine peut aggraver la malnutrition, retarder la croissance infantile, affaiblir le système immunitaire ou causer le cancer du foie.
« Les états membres de la CEA développeront des politiques pour aider dans la conception et la mise en œuvre des programmes d’intervention afin d’infléchir la courbe de propagation de l’aflatoxine.», indique Christophe Bazivamo (photo), secrétaire général adjoint de la CEA.
Pour le responsable, cette directive devrait contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de même qu’à la protection de la santé humaine et animale dans la région.
Les données du Partenariat pour la lutte contre l'aflatoxine en Afrique (PACA) estiment qu’en Ouganda, 38 millions $ sont perdus chaque année en raison de la contamination à l’aflatoxine. De même, selon les autorités kényanes, la toxine touche 25% des produits agricoles du pays.
Globalement, sur le continent africain, la contamination des aliments par l’aflatoxine engendre des pertes en recettes à l’export d’environ 670 millions $, d’après le PACA.
Espoir Olodo
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.