(Agence Ecofin) - Le gouvernement équato-guinéen a signé cinq contrats miniers avec trois sociétés différentes, dans le cadre de l’appel d’offres lancé en 2019 pour l’attribution de plusieurs blocs d’exploration minière. C’est la deuxième fois cette année que des permis d’exploration sont octroyés et cela démontre la volonté du gouvernement de diversifier son économie, assez dépendante du secteur pétrolier.
La société Manhattan Mining Investment a obtenu un permis d’exploration aurifère au Bloc I alors que Shefagold est reparti avec un permis d’exploration pour le platine, le palladium, l’argent, le chrome, le cuivre, le magnésium, le phosphore, le fer et les minéraux connexes aux blocs N et O. Le dernier contrat a été signé avec Blue Magnolia pour la prospection de l’or au bloc K, la bauxite et les métaux précieux au bloc B, le fer, les métaux de base, l’uranium, l’or, la bauxite, et les éléments de terres rares au bloc H.
« Nous pensons vraiment qu’il est temps que la Guinée équatoriale entre dans la course et commence à développer son potentiel en matière de ressources minières. Le développement de cette industrie est au cœur du programme de diversification économique du gouvernement et devrait créer des millions d’emplois dans l’avenir », a commenté Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures, dans des propos relayés par Mining Weekly.
Pour rappel, en janvier dernier, la Guinée équatoriale avait déjà octroyé des licences d’exploration minière à cinq sociétés. Elle a par ailleurs récemment fait approuver par le parlement une révision de son code minier.
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Accra, Ghana