(Agence Ecofin) - Samedi dernier, le Kenya a rappelé son ambassadeur en Somalie Lucas Tumbo. Cette décision fait suite à la vente le 7 février dernier, par la Somalie, de certains blocs pétroliers situés dans une zone maritime de 100 000 km2, au cœur d’un différend frontalier entre les deux pays.
Le dossier est d’ailleurs en cours d’examen devant la Cour internationale de justice (CIJ) depuis 2014. Ceci, après un échec des négociations préliminaires entre les deux parties.
La ministre kényane des affaires étrangères, Monica Juma (photo), a également fait part de l’expulsion de l’ambassadeur somalien au Kenya. Pour la responsable, cette vente est « un affront sans précédent et une mainmise illégale sur les ressources pétrolières du Kenya, une agression qui ne restera pas sans réponse ». Et de poursuivre que le Kenya défendra son intégrité territoriale à tout prix.
Nairobi a même indiqué qu’il avait fait part de ses préoccupations au gouvernement somalien la veille de la vente, après avoir remarqué que certains des blocs, objet de la vente, sont situés dans le territoire disputé.
Outre cela, la Somalie envisage d’ouvrir au marché, certains blocs d’exploration pétrolière au mois de novembre prochain.
Olivier de Souza
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