(Agence Ecofin) - Au Nigeria, les investisseurs privés menacent d’annuler la construction de plusieurs centrales d’une capacité combinée de plus de 1 000 MW et d’un coût de mise en place de plus de 1,7 milliard $. Cette situation a été entrainée par le refus de la ministre des Finances, Kemi Adeosun (photo), de signer les contrats de rachat d’énergie de ces infrastructures.
Le coût de rachat de ces productions a été fixé à en moyenne 115 cents de dollars le kilowattheure, que la ministre estime trop élevé. Celle-ci a en effet affirmé qu’elle ne signerait pas les contrats avant révision à la baisse de ces tarifs à 25 cents de dollars le kilowattheure.
« La ministre compare le tarif proposé à celui appliqué dans les pays voisins, alors que la situation du pays est différente et que les problèmes du secteur électrique n’ont rien à voir avec les développeurs. Si elle insiste pour renégocier les tarifs, les développeurs qui ont déjà injecté plus de 20 millions $ dans le développement des projets, seront contraints de faire marche arrière.», a confié l’une des parties prenantes au Nigerian Voice.
Environ 14 projets de centrales électriques d’une capacité comprise entre 100 MW et 50 MW sont concernés par cette situation.
Gwladys Johnson Akinocho