(Agence Ecofin) - La chaîne d’approvisionnement mondiale, fortement impactée par la pandémie, se tourne de plus en plus vers une nouvelle forme de commerce s’effectuant sur des plateformes virtuelles. Mais cette forme d’échange qui réduit les coûts et les délais de transaction n’est pas encore ancrée dans les habitudes des Africains.
L’Union postale universelle (UPU) envisage d’aider les pays africains à développer le commerce électronique qui a connu un essor remarquable avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19.
Le sujet faisait partie des discussions au cours d’un récent entretien accordé à la presse par le nouveau directeur général de l'Union postale universelle, Masahiko Metoki (photo). « Certaines personnes en Afrique n'ont pas de boîte aux lettres, certains n'ont pas d'adresse physique, mais ils sont susceptibles d'avoir un smartphone, et ils veulent faire du commerce électronique, ils ont donc besoin du bureau de poste ».
En dépit de la croissance des flux commerciaux via les moyens électroniques, les Etats africains ainsi que d’autres pays moins avancés peinent à profiter de cette nouvelle dynamique, estime la CNUCED.
Pour renverser la tendance, l’UPU propose de mettre à disposition des Etats africains son expertise « pour perfectionner les services postaux afin qu'ils puissent adopter le commerce électronique ».
De plus, selon Marjan Osvald, directeur adjoint de l'UPU, un fonds a été constitué au profit des pays les moins avancés, essentiellement des pays africains, pour accompagner des projets élaborés dans ce sens.
Henoc Dossa
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.