Selon Telkom, il n'existe aucune preuve d'un projet du gouvernement visant à céder sa participation

(Agence Ecofin) - Telkom SA, l'opérateur de télécommunication qui a le monopole du marché des lignes fixes en Afrique du sud, a levé l'avertissement donné aux investisseurs du Johannesburg Stock Exchange où elle est cotée, expliquant que les craintes d'une cession par l'Etat de ses parts dans l’opérateur ne sont pas fondées.

« C'est une question de procédure. A un moment, nous sommes venus voir les investisseurs pour leur dire d'exercer leurs options sur les titres Telkom avec prudence, après il faut revenir pour leur rendre compte, et dans le cas présent, rien ne permet d'affirmer qu'une telle décision du gouvernement sera prise », a fait savoir Gugulethu, Maqetuka, le directeur de la communication de Telkom, selon des propos rapportés par des médias locaux.

Il y a quelques semaines, l'information avait été donnée, selon laquelle le gouvernement sud-africain prévoyait de vendre ses parts dans le capital de l'opérateur Telkom.

L’initiative apprenait-on, visait à mobiliser de la ressource, pour venir en aide à la South African Airways, la compagnie nationale aérienne en difficulté. Mais il semble aujourd'hui moins évident que le gouvernement soit dans cette logique.

Les investisseurs ont positivement salué cette communication de Telkom. Son action a bondi de deux rands sur le marché financier sud-africain, passant de 56,12 Rands, à 58,8 Rands au terme de la journée de transactions boursières du 12 octobre 2017. Notons cependant que cette hausse est technique et ne se traduit pas par de gros volumes de titres échangés au regard de la capitalisation boursière de l'entreprise.

Idriss Linge