(Agence Ecofin) - Au Ghana, la hausse de la production d’or noir n’améliorera pas suffisamment les recettes publiques, ni ne comblera le déficit budgétaire, indique Bloomberg. En début d’année, le pays tablait non seulement sur une multiplication par trois de sa production pour doper ses recettes publiques, mais aussi sur un prix moyen du pétrole à 56 dollars $ alors que la moyenne des cours est actuellement de 52 dollars $.
Le Ghana prévoyait ainsi de réduire de 6,5% son déficit budgétaire qui était de 1,6 milliard de dollars. Malheureusement, les options de financement demeurent limitées. Le pays s’appuie déjà sur un programme d’aide du FMI, d’une valeur de 1 milliard de dollars, qui est destiné à faire face aux difficultés budgétaires.
Pour Courage Martey, économiste de la Databank à Accra, ces faibles perspectives de recettes pétrolières pourraient contraindre le gouvernement à revoir à la hausse le déficit budgétaire.
Il faut rappeler que la production pétrolière du pays devrait tripler cette année grâce à la mise en activité du champ Sankofa et à l’augmentation du volume extrait sur les projets de Tullow plc.
Olivier de Souza