(Agence Ecofin) - Au Maroc, le ministère de la Communication a publié un communiqué remettant en cause les conclusions du récent rapport de Freedom House sur la liberté de la presse numérique.
A titre de rappel, le rapport a classé le Maroc parmi les pays partiellement libres en matière de liberté de la presse numérique. Pour les autorités marocaines, les données de Freedom House sont « imprécises et dépourvues d'objectivité ».
Pour Mohammed Laaraj (photo), le ministre de la Communication, les adoptions du code de la presse et de la loi afférente au statut des journalistes professionnels témoignent des énormes progrès réalisés par le Maroc. Comme le rappelle le ministre, les sites électroniques portant le nom de domaine « .ma » sont passés d’un effectif de 73, en 2016, à 129, en 2017. Il a également fait savoir que le nombre de journalistes travaillant dans la presse électronique est passé de 98, en 2015, à 349, en 2017.
A titre d’information, le Maroc a également reculé dans le dernier classement de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse. Le royaume chérifien a perdu deux places par rapport à 2017 et s’est donc retrouvé à la 135ème position.
Servan Ahougnon
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.