L’Egypte obtient un prêt de 440 millions $ de la Banque mondiale pour soutenir son secteur ferroviaire

(Agence Ecofin) - Ces dernières années, l’Egypte a consenti d’énormes moyens financiers pour la modernisation de son réseau ferroviaire de plus de 5 000 km. C’est aujourd’hui l’un des plus performants d’Afrique. Avec le soutien de ses partenaires au développement, le pays continue la mise à niveau de son infrastructure.

La modernisation des transports ferroviaires en Egypte va se poursuivre en s’intensifiant. Le 5 mars, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 440 millions de dollars pour soutenir les initiatives du pays dans la mise à niveau de son réseau ferroviaire.

Le présent financement sera affecté au projet Railway Improvement and Safety for Egypt (RISE). D’un montant total de 681,1 millions de dollars, ce projet bénéficie également d’une mobilisation de 241,1 millions de dollars de l’Egyptian National Railways (ENR), le gestionnaire des chemins de fer nationaux.

Sur le terrain, le projet se concentrera sur la modernisation de la signalisation le long de la voie ferrée Le Caire – Gizeh – Beni Suef et sur le soutien aux réformes nécessaires pour améliorer les performances et la compétitivité d'ENR.

Le réseau ENR comprend plus de 5 000 km de voies ferrées. Environ 270 millions de passagers ont pris le train en 2019. Au fil des ans, ENR a fait face à de multiples obstacles qui montrent qu'il y a une marge pour améliorer ses performances, notamment dans les domaines des opérations, du recouvrement des coûts, de la maintenance et du service client. Ainsi en plus du renforcement de la qualité du service, le projet RISE entend améliorer la ponctualité des trains, qui devrait passer de 75 à 90% une fois les travaux terminés. 

« Nous sommes déterminés à continuer de soutenir ce secteur vital qui fournit des services essentiels, en particulier aux citoyens à faible revenu, contribuant à améliorer l'accès aux opportunités d'emploi et aux marchés », a déclaré Marina Wes (photo), directrice de la Banque mondiale pour l'Egypte, le Yémen et Djibouti.  

Rappelons que le projet RISE est une continuation du Projet de restructuration des chemins de fer nationaux égyptiens (ENRRP), achevé en 2020 et axé sur la modernisation du système de signalisation des segments Alexandrie – Le Caire et Beni Suef – Nag Hammadi, sur une longueur totale de 763 km.  

Romuald Ngueyap 

Lire aussi : 13/11/2020 - L'Egypte ambitionne de construire une ligne ferroviaire qui dessert Benghazi en Libye