(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, l’Eskom, la compagnie en charge de la fourniture électrique, a réintégré au sein de son personnel, Matshela Koko (photo), son ex-directeur exécutif par intérim. Ce dernier avait, en effet, fait l’objet d’une suspension provisoire, le temps que soient réalisées des audiences préliminaires et une enquête sur les différents faits qui lui étaient reprochés.
Il était, entre autres, accusé de n’avoir pas déclaré un conflit d’intérêts lorsqu’un marché de 1 milliard de rands (environ 80,6 millions $) a été attribué à la compagnie Impulse International, au sein de laquelle sa belle-fille était actionnaire.
« En décembre 2017, le conseil d’administration de l’Eskom a reçu le rapport final transmis par le président du conseil disciplinaire sur le cas Matshela Koko. Ce rapport déclare M. Koko innocent de toute malversation et, par conséquent, il a été réintégré dans la compagnie.», a affirmé Khulu Phasiwe, le porte-parole de la compagnie. Le responsable ne reprendra cependant pas le poste duquel il avait été suspendu.
Le conseil de discipline a également statué sur la situation de Prish Govender, le directeur exécutif par intérim de Group Capital, une filiale de l’Eskom. Ce dernier a été rétabli à ce poste.
Face à ces annonces, l’Alliance démocratique (DA), le principal parti d’opposition sud-africain, accuse l’Eskom de vouloir cacher quelque chose.
Gwladys Johnson