(Agence Ecofin) - Le groupe minier anglo-australien Rio-Tinto, détenant en Guinée le projet de fer de Simandou, un des plus grands gisements de fer au monde, contribuera à hauteur de 100 000 dollars à la riposte contre l'épidémie de la fièvre hémorragique virale Ebola qui a mis à rude épreuve la Guinée-Conakry.
Son concours financier intervient dans le cadre d’une convention de partenariat qu’elle a signée, le 2 avril, avec la représentation de l’OMS en Guinée dans la commune de Dixinn, une banlieue de Conakry. Selon Ismael Diakité, DG Rio Tinto Guinée, il s’agit d’un cadre synergique avec l'OMS et d’autres organisations pour renforcer davantage les efforts déjà déployés sur le terrain et contribuer à la diminution de la morbidité et de la mortalité dues au virus Ebola et aux autres maladies à transmission hydrique dans les zones touchées.
Le géant minier Rio Tinto a projeté sur 2018 la première production de fer de Simandou, sud-est de la Guinée, après avoir aplani son différend avec le gouvernement sur ce gisement qui est au cœur d’une affaire de corruption internationale. Il investira 20 milliards $ dans le développement de la mine, y compris les infrastructures ferroviaires et portuaires.
Lire aussi
13/03/2014- Guinée : le FBI apporte un éclairage sur la corruption autour du gisement de ferSimandou
27/11/2013- Rio Tinto veut négocier un arrangement sur le gisement deSimandouavant début 2014
11/05/2013- La société BSRG et le gouvernement guinéen s’accusent réciproquement de corruption
27/03/2013- Guinée : bras de fer entre BSG Resources et Conakry
Accra, Ghana