(Agence Ecofin) - A Madagascar, tous les responsables à divers niveaux de la Jirama ont désormais l’obligation de créer au sein de leurs cellules, un dispositif anti-corruption. Le non-respect de cette règle expose son auteur à une peine de prison pouvant s’étendre jusqu’à cinq ans.
L’objectif de cette opération organisée par le fournisseur national d’énergie électrique, en collaboration avec le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), est d’amener ses cadres à jouer leur rôle dans la lutte contre la corruption.
En effet, certaines pratiques illégales telles que des branchements illicites orchestrés par les employés de l’entité publique, des détournements des versements des abonnés et le manque de transparence, ont été observées au sein de la société.
2/3 des 30% de pertes de production enregistrés par la compagnie, sont en outre dus à sa mauvaise gestion.
La Jirama et le Bianco ont donc organisé avec la coopération allemande GIZ, un atelier de renforcement de l’équipe dirigeante de la Jirama. « Ce sera une formation en cascade au profit de tous les agents de la Jirama. Ceux-ci devraient par la suite signer un engagement individuel sur leur comportement au travail. Ce qui permettra de faciliter la prise de décision dans la mise en œuvre des grands projets d’investissement.», a déclaré à l’occasion de l’atelier, Olivier Jaomiary (photo), le directeur général de la Jirama.
Gwladys Johnson Akinocho