(Agence Ecofin) - Le transfert modal de la route vers les rails constitue l’une des priorités du gouvernement égyptien. Le pays qui a entrepris, depuis quelques années, des travaux colossaux pour densifier son réseau ferroviaire entend poursuivre sa transition modale.
Le gouvernement égyptien annonce avoir finalisé, avec le géant allemand Siemens Mobility, les détails techniques liés au méga projet de construction de la plus grande ligne de TGV d’Afrique qui se construira dans le pays des pharaons. Les deux parties se sont accordées pour l’implémentation du projet au cours d’une rencontre qui s’est tenue, le lundi 30 août, entre le PDG de Siemens, Roland Busch, et le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli, en présence du ministre égyptien des Transports Kamel Al-Wazir.
Un protocole d’accord, dont la signature remonte à janvier 2021, annonçait les débuts de cette entente entre l'Etat égyptien, la firme allemande et deux autres entités de renom que sont Orascom Construction et The Arab Contractors. L’accord porte sur la construction d’une ligne à grande vitesse de 1000 km devant relier la bordure continentale de la mer Rouge à celle de la Méditerranée. 360 milliards de livres égyptiennes (soit 23 milliards USD) représentent le coût global d’exécution du projet.
Plusieurs phases ont été prévues pour la mise en œuvre du projet. Avec une première section de 460 km, comportant 15 stations, qui reliera les villes en développement d'El-Alamein (sur la mer Méditerranée) à Ain Sokhna (sur la mer Rouge). Sa durée de réalisation est de 2 ans. La deuxième phase concerne un segment de 200 km qui est le prolongement de la ligne d'El-Alamein à la ville de Marsa Matrouh située à 288 km à l'ouest d'Alexandrie. Cet axe ferroviaire sera doté de 20 stations.
Pour le Premier ministre égyptien, « Cet énorme projet permettra de réaliser un saut qualitatif dans le système de transport en Egypte »
Henoc Dossa (stagiaire)
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