(Agence Ecofin) - Tout au long de l’année, l’Égypte a multiplié les initiatives visant à renforcer l’attractivité de ses ressources gazières qui pèsent significativement dans la balance commerciale du pays.
En Égypte, le ministre de l’Énergie et des Ressources minérales, Tarek El-Molla a indiqué, dimanche 27 novembre, que les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) atteindront 8 millions de tonnes à l’issue de l’année 2022. Ce volume représente une hausse de 14 % par rapport à 2021.
D’après le responsable, environ 90 % de cette production, principalement issue des installations gazières d’Idku et de Damiette, a été acheminé vers les pays européens, contre 80 % l’année dernière.
Selon les analystes, cet accroissement substantiel, essentiellement lié à la guerre de la Russie contre l’Ukraine, entre autres, devrait se renforcer au cours des mois à venir avec la décision de l’Union européenne d’imposer un embargo sur les fournitures énergétiques russes à partir du mois prochain.
En effet, ce choix de l’institution communautaire pourrait profiter à plusieurs pays gaziers d’Afrique du Nord comme l’Algérie, ou l’Égypte qui, ces derniers mois, ont lancé des plans visant à accroître leur production à court et moyen terme.
« Nous devons tenir compte des besoins croissants du marché intérieur égyptien à court terme et de l’augmentation des approvisionnements des pays voisins de la Méditerranée orientale à long terme », a indiqué Tarek El-Molla.
Mi-octobre, les autorités égyptiennes ont appelé leurs partenaires du Forum gazier de la Méditerranée orientale (EMGF) à lever les barrières à l’investissement pour aider à couvrir la demande européenne d’énergie.
Abdel-Latif Boureima
Lire aussi :
Accra, Ghana