(Agence Ecofin) - La République du Congo envisage depuis plusieurs années d’améliorer son offre énergétique à base d’énergies renouvelables. Mais les défis liés à cette ambition sont énormes. Pour cela, le gouvernement préconise de placer le gaz naturel, qui est une énergie compétitive au cœur de la transition vers des énergies plus propres. C’est ce qu’a confié à l’Agence Ecofin, Georges Hossié, Secrétaire général de la société publique congolaise du pétrole (SNPC), lors du deuxième séminaire international du Forum des pays exportateurs de gaz, qui se tient actuellement à Malabo.
« Passer aux énergies renouvelables n’est pas réaliste. Nous avons donc choisi de nous appuyer sur le gaz naturel, qui est rapide et fiable pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a-t-il affirmé.
Le responsable de la SNPC a fait remarquer que les efforts fournis depuis les trois dernières années dans le domaine du gaz sont satisfaisants et encouragent Brazzaville à en faire davantage. À cet effet, il a exposé qu’en trois ans, près de 300 MW de capacité ont été installés grâce à des turbines à gaz à Pointe Noire.
Le pays qui produit principalement du pétrole à l’heure actuelle, va se concentrer davantage sur le gaz pour satisfaire ses ambitions. Mais outre, la production de gaz brut, le Congo veut également intégrer le club des pays producteurs de GNL. M. Hossié l’a fait remarquer en indiquant que le pays peut s’appuyer sur d’importantes réserves offshore.
« Nous avons des réserves qu’on peut utiliser au moins jusqu’en 2040 pour produire de l’électricité et même du GNL », a-t-il précisé.
Le Congo a pour option de base l’hydroélectricité, mais l’offre demeure très faible. Seulement trois barrages ont été construits en 18 ans pour une capacité de 200 MW.
Olivier de Souza, envoyé spécial à Malabo