(Agence Ecofin) - Lors de la Semaine russe de l’énergie qui se tient actuellement à Moscou, Gabriel Obiang Lima (photo), le ministre équato-guinéen du Pétrole, a sollicité l’aide de la Russie et du Qatar dans la construction de nouveaux terminaux d’importation et de traitement de GNL sur le continent africain. Le Qatar et La Russie comptant parmi les leaders mondiaux du marché du GNL.
D’ailleurs, le gouvernement du Qatar ambitionne déjà d’écouler sa production sur les principaux marchés africains, dans les prochaines années, en construisant des terminaux de regazéification. Doha pense qu’il s’agit des solutions les plus abordables pour les pays du continent afin de favoriser l’accès à l’énergie pour tous.
Pour ce qui est de la Russie qui détient et développe les technologies les plus avancées dans ce domaine, Obiang Lima a suggéré un accompagnement des pays africains dans la construction d’infrastructures et surtout les terminaux de regazéification.
« Nous avons besoin de GNL et il est clair que le GNL est la meilleure ressource, car il est écologique et moins cher. Le principal problème que nous avons est l’infrastructure permettant de recevoir, de stocker et de redistribuer le GNL. Si ces terminaux à plus petite échelle sont construits autour de l'Afrique, cela peut clairement faire de nous un très grand marché pour l’Europe. Nous encouragerons bien sûr la Russie et nous discutons avec nos amis du Qatar afin de contribuer au développement de tous ces terminaux en Afrique », a-t-il affirmé.
A son niveau, la Guinée équatoriale essaye de mettre en place une nouvelle usine de liquéfaction de gaz naturel qui devrait produire 2,2 Mtpa. Dans ce sens, le pays a lancé une initiative qui consiste à livrer la moitié de cette production à ses voisins ouest-africains, afin de participer à la résolution des problèmes liés à l’accès à l’énergie dans la région.
Olivier de Souza