(Agence Ecofin) - L’exploitation du gaz de schiste, projetée à partir de 2025 et qui nourrit des débats en Algérie, serait une option pour le future et ne constituerait pas une menace pour les réserves hydriques du pays, à en croire le ministre algérien des Ressources en eau, M. Hocine Necib (photo).
« Le message essentiel à retenir est que le gaz de schiste est une option pour les générations futures, un choix stratégique pour la sécurité énergétique du pays », a déclaré M. Hocine Necib, jeudi à Oran au cours d’une conférence de presse en marge du 2ème séminaire sur la stratégie de l'eau en Méditerranée occidentale.
Sur les dangers évoqués en l’exploitation des schistes, il a expliqué qu’avec la technique de fracturation hydraulique qui sera utilisée les eaux utilisées peuvent être récupérées et recyclées à un taux minimal de 80 %.
Le ministre rassure, en outre, que l’Algérie est déjà dotée d’une législation de protection de l’environnement qui impose aux opérateurs l'étude d'impact pour tout forage pétrolier dépassant le seuil phréatique.
« Les ressources hydriques sont, de ce fait, préservées en terme quantitatif », a-t-il souligné, poursuivant que la technique s'est également développée et réduira les additifs chimiques à une douzaine, au lieu de 700 utilisés dans les débuts du procédé de fracturation hydraulique.
L’Algérie disposerait de 600 trillions m3 de réserve de gaz de schiste ce qui le place dans le peloton de tête des pays dont le potentiel a été évalué à ce jour.
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