(Agence Ecofin) - Selon la Commission de la concurrence du Marché commun de l'Afrique orientale et australe, le Fonds Aga Khan pour le développement économique veut acquérir 100% du câble sous-marin Seacom. L’opération évaluée à 603 millions $ lui permettra de se consolider sur le marché du très haut débit en Afrique.
Le Fonds Aga Khan pour le développement économique – entité suisse à but lucratif et institution internationale de financement du développement – veut acquérir la société Seacom (basée à Maurice) détentrice du câble sous-marin de fibre optique du même nom lancé en 2009, qui approvisionne une partie de l’Afrique en connectivité Internet à haut débit.
C’est la Commission de la concurrence du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa), qui dévoile l’information. Elle a reçu de l’Akfed une notification dans ce sens. D’après le régulateur régional, l’Akfed à travers ses filiales, Industrial Promotion Services (IPS) et Jubilee Holdings, veut acquérir 100% des parts de Seacom. Cela fera qu'IPS détiendra indirectement 25% des droits de vote et 10% des droits économiques dans Seacom (Maurice). L’acquisition est évaluée à 65 milliards de shillings kenyans (603 millions USD).
A travers cette acquisition, l’Akfed qui est déjà actionnaire de Seacom, veut pleinement faire son entrée sur le marché du très haut débit qui a connu une forte croissance en Afrique avec la crise de coronavirus.
Conformément à l’article 26 de son règlement relatif à la concurrence, la Comesa compte mener une enquête sur l’offre d’acquisition de l’Akfed. Elle déterminera si l’opération risque d’empêcher ou de diminuer sensiblement la concurrence et de nuire à l'intérêt public.
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