(Agence Ecofin) - L’opérateur de téléphonie mobile Airtel Kenya ne voudrait finalement plus s’associer avec son concurrent Telkom Kenya pour former une joint-venture capable de tenir tête à l’opérateur leader du marché télécoms national, Safaricom. Selon des sources qui ont requis l’anonymat, le désintérêt d’Airtel pour Telkom serait né des nombreuses actions de restructuration stratégiques engagées par l’entreprise, notamment la cession de 723 de ses tours télécoms à American Towers Corporation (ATC).
Si entente de fusion il y avait, entre Airtel Kenya et Telkom Kenya, Francis Wangusi (photo), le directeur de l’Autorité des Communications du Kenya, indique n’en avoir jamais eu vent officiellement. « Ils ne nous ont pas officiellement demandé d'approuver une fusion ... nous en avons entendu parler, mais avons également appris qu'Airtel s'était retiré mais ils ne sont jamais venus à nous.», a déclaré le patron de l’organe national de régulation du marché télécoms national.
En cas de fusion entre les deux opérateurs, il faut cependant souligner que la nouvelle entreprise aurait eu beaucoup de mal à freiner la toute-puissance de Safaricom qui détient actuellement près de 75% de parts de marché alors que la force combinée de ses deux petits concurrents n’excède pas 30% de parts de marché. De plus, la filiale de Vodacom occupe une position de choix dans des segments stratégiques à fort potentiel de croissance comme la Data et le Mobile Money.
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