(Agence Ecofin) - En Tanzanie, les acteurs du sous-secteur horticole envisagent de pénétrer le marché chinois de l’avocat. D’après Jacqueline Mkindi, directrice générale de l’Association horticole tanzanienne (TAHA), ce penchant pour l'empire du Milieu s’explique par le récent développement des importations du pays asiatique.
En effet, la Chine a importé en 2017, près de 32 100 tonnes d’avocats pour une valeur de 105 millions $, contre seulement 32 tonnes en 2011.
Pour la Tanzanie, ce potentiel pourrait permettre de diversifier les débouchés au-delà du marché européen où la concurrence provient des pays d’Amérique latine comme le Mexique et le Pérou.
Si, d’après la responsable, de nombreux obstacles comme l’absence d’accords bilatéraux empêchent l’industrie de tirer le meilleur parti de cette opportunité, des efforts sont actuellement menés de concert avec le gouvernement.
« L’association, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, à travers le Service phytosanitaire (PHS), a initié une procédure formelle pour permettre aux exportateurs tanzaniens d’accéder au marché chinois et certains d’entre eux sont déjà en discussions avec de potentiels acheteurs », explique Mme Mkindi.
Pour rappel, la production tanzanienne d'avocats tourne autour de 7 000 tonnes par an.
Le pays est le 4ème exportateur africain du fruit derrière le Kenya, l’Afrique du Sud et le Maroc.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.