(Agence Ecofin) - Et de deux. Après les goyaves, c’est au tour des fraises égyptiennes de se voir refuser l’accès au marché saoudien pour raison de non-conformité aux limites maximales de résidus de pesticides (LMR).
Cette décision qui prendra effet à partir du 18 janvier prochain, a été annoncée par l’Organisation générale pour le contrôle des exportations et importations (GOEIC), une agence du ministère égyptien du Commerce.
Ce nouveau coup de frein au commerce est le deuxième du genre qui frappe le secteur des fraises en moins d’un an.
Plus largement, l’interdiction commerciale reflète les défis de l’industrie horticole égyptienne allant de la nécessité d’une diversification des débouchés au respect d’exigences en matière de sécurité des denrées alimentaires de plus en plus strictes de ses marchés traditionnels.
Le secteur des fraises pèse pour 5 à 10% pour des exportations agricoles égyptiennes. Le pays des Pharaons fait partie des 10 principaux producteurs mondiaux du fruit.
Espoir Olodo
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