(Agence Ecofin) - Au Cameroun, le ministre de l’Emploi a procédé à une campagne dans le but d’intégrer le secteur privé à l’élaboration des programmes dans les centres de formation professionnelle. La consultation vise à former une main-d’œuvre dont les compétences répondent aux exigences du marché de l’emploi.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary (photo), a entamé une campagne de sensibilisation du secteur privé dans la perspective de l’élaboration des programmes à implémenter dans les centres de formation professionnelle du pays.
En effet, grâce au financement de la France via le projet C2D, le Cameroun prévoit de lancer tout prochainement huit centres de formation professionnelle, dont six de formation aux métiers (Cfm), essentiellement non agricoles en milieu rural dans les villes de Ndop, Ebebda, Maroua, Bertoua, Ngaoundéré, Bandjoun et deux de formation professionnelle sectorielle (Cfps) dans les villes de Douala et Edéa.
La collaboration public/privé devrait déboucher sur la gestion partagée des Cfm et Cfps. Il s’agira surtout d’impliquer les entreprises dans la sélection des formations aux métiers émergents conformément aux besoins du marché de l’emploi.
A cet effet, l’entreprise sucrière SOSUCAM a sollicité la création d’une filière de formation aux métiers du sucre dans le but d’anticiper la disponibilité de la main-d’œuvre en prévision à ses plans d’expansion.
En outre, le gouvernement a aussi recommandé aux entreprises de rendre accessibles leurs structures agréées au plus grand nombre de Camerounais en quête d’une qualification professionnelle.
Vanessa Ngono Atangana
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