Algérie : bientôt deux écoles spécialisées en mathématiques et en intelligence industrielle

(Agence Ecofin) - Dans le cadre de sa stratégie de développement de l’enseignement scientifique, l’Algérie envisage d’ouvrir deux écoles spécialisées. Le projet qui a déjà reçu l’accord du gouvernement devrait aboutir, d’ici la prochaine rentrée académique.

Lors du Conseil des ministres du 18 avril 2021, le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane (photo), a exposé un projet de création de deux écoles supérieures dans le domaine des mathématiques et de l’intelligence industrielle, d’après le communiqué final publié à cet effet.

Le projet a reçu l’aval du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, apprend-on. Celui-ci a instruit le ministre « d’accélérer la cadence de réalisation et de développement des écoles supérieures spécialisées ».

Leur création a été validée dans le cadre de la Stratégie nationale pour le développement du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui vise la mise en place d’instruments de formation hautement spécialisés, nécessaires au développement de l’économie de la connaissance et des nouvelles technologies.

Des projets de loi portant création de ces écoles sont actuellement en discussion au sein du gouvernement. Pour l’heure, aucune annonce n’a été faite pour préciser la date d’ouverture de ces établissements, mais des médias locaux ont fait savoir que ce sera dès la prochaine rentrée académique.

Les écoles d’une capacité de 1000 places pédagogiques chacune seront logées au sein du pôle technologique Sidi Abdellah. Alors que l’ouverture des écoles se prépare, il reste à convaincre les nouveaux bacheliers de s’y inscrire. A ce sujet, le gouvernement envisage de mettre sur pied des mesures incitatives, telles que des bourses d’études, pour les attirer.

Pour les spécialistes de la formation du pays, cette initiative est la bienvenue. Toutefois, ils exhortent le gouvernement à effectuer une réforme des programmes enseignés pour les rendre plus actuels et compétitifs ; ce qui permettra au pays de former des diplômés qui répondent aux besoins du marché de l’emploi.

Vanessa Ngono Atangana